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Channel: SESAM-Vitale – Le blog de Buzz Médecin
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Une démo de Simply Vitale, un système autonome pour la télétransmission et le dossier administratif

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Une tablette tactile, un lecteur SESAM-Vitale, un scanner à main, le tout dans un joli étui cuir pleine fleur qui se décline en six couleurs. C’est le nouveau concept, plutôt séduisant, de bureau mobile proposé aux professionnels de santé (version infirmière dans un premier temps) par RM Ingénierie (groupe Cegedim) sous le nom de Simply Vitale. C’est aussi l’héritier, version techno 2012, du Pocket Vital sur Pocket PC qui avait séduit en son temps quelques 800 professionnels de santé mobiles. Le transfert de leurs données est assuré.
Au jugé, la pochette mesure environ 18×25 cm (j’avais oublié mon mètre ruban et celui qui me faisait la démonstration ne connaissait pas encore les dimensions exactes de son produit). Elle est épaisse (4 à 5 cm) car elle intègre d’un côté une tablette HP Wi-Fi sous Windows Seven (dommage pour Win8) et de l’autre, un casier pour le scanner à main IRIScan (à pile) format A4 et un logement pour le lecteur de carte (un Xiring Office anonymisé dont la diffusion se termine) qui est relié à la tablette par un cordon USB. Le logement s’ouvre par un ingénieux système de dégraphage qui permet de changer la CPS sans tout démonter. Le tout donne une impression de solidité. Le maroquinier a bien travaillé (il paraît que c’est un ancien d’un grand du luxe..).

Télétransmission des FSE en Wi-Fi

Dans sa version infirmière, celle qui est diffusée depuis le 1er octobre, l’écran s’ouvre sur les actualités diffusées par RM. En bas, une série d’icônes que l’on active au doigt ou à la souris. L’icône patient permet d’avoir la liste des patients en cours, du jour, ou en totalité avec leur adresse, leur âge et la fiche du traitement. La lecture de la carte Vitale et de la CPS (il faut ressaisir le code dès que l’appareil se met en veille) ouvre la fiche du traitement en cours avec les actes en série ou les actes isolés (les traitements antérieurs sont stockés et accessibles). Le scanner permet de scanner l’ordonnance, la carte de mutuelle ou un courrier que l’on récupère via la liaison Bluetooth et qui s’insère dans la fiche du traitement. On peut avoir des statistiques d’activité. Et l’infirmière trouve une aide à la prescription dans la base de données intégrée (mais je n’ai pas vu cette fonction par manque de connexion Wi-Fi disponible). La sauvegarde s’effectue sur clé USB. Tout ça pour 89 €/mois sur trois ans (ou 79 € sur 4 ans) avec une boîte aux lettres sécurisée Médisécu, l’assistance téléphonique, la livraison, deux heures de formation téléphonique, etc. Un logiciel de comptabilité en ligne est disponible en option pour 5 € de plus (MaComptaLiberale.com). Tout ça est très simple à utiliser et pèse moins d’1,5 kg.
De retour au cabinet, il n’y a plus qu’à télétransmettre le lot de FSE par connexion en Wi-Fi à la Box Internet (le système FSE Error-tracking cherche l’erreur pour éviter les rejets). On imprime, si besoin, sur une imprimante également Wi-Fi. Les Simply Vitale peuvent communiquer entre eux via la plate-forme MediSynchro (15 €/mois); la synchronisation avec les logiciels de la série 4000 est prévue.
Pour un médecin, le Simply Vitale (qui n’offre pour l’instant aucun dossier médical, ni la possibilité de faire une ordonnance)* permet de répondre aux obligations de télétransmission et d’accès aux téléservices via l’interfaceWeb. C’est un peu juste. Pour un médecin il faudrait au moins une tablette sous Win8 qui s’interface avec le logiciel du cabinet ou utilise un logiciel en ligne avec un hébergeur de données de santé.  Mais, tel que, Simply Vitale préfigure  de nouvelles approches de solutions métier mobiles sur tablettes en préparation chez plusieurs éditeurs…A suivre
 

*Depuis notre test, une base de données est accessible et l’infirmière peut faire des prescriptions. RM Ingéniérie a été primé pour sa campagne de communication par courrier auprès de 65 000 infirmières.

 

http://simplyvitale.com/

 

 


Salon cartes 2012 : quels nouveaux lecteurs santé en 2013?

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Comment vos lecteurs SESAM-Vitale vont-ils évoluer ? Pour le savoir, Buzz Médecin s’est rendu au parc des expositions de Villepinte où se tenait du 6 au 8 novembre, le salon Cartes 2012. 430 exposants, plus de 19 000 visiteurs c’est le rendez-vous incontournable de tout ce et de tous ceux qui tournent autour des cartes à puce, de l’identification et de la sécurisation… y compris bien sûr dans le domaine de la santé.
Si le GIE SESAM-Vitale n’y tient plus de stand, comme à ses débuts lorsqu’il lui fallait attirer des industriels sur le marché de la télétransmission, on y rencontre les responsables santé d’Ingenico ou de Gemalto (issu de la fusion de Gemplus et d’Axalto). Après le rachat de Xiring par Ingenico (qui a déjà absorbé Sagem), il ne reste plus en effet que ces deux industriels sur le marché des lecteurs SESAM-Vitale. Mais à Villepinte, on parle toutes les langues (70% des visiteurs sont internationaux) sur un marché mondial en croissance.

Le nouveau TLA « réduit » Baladeur 2

Chez Ingenico, les activités Santé (Ingenico Healthcare e-ID) se sont regroupées à Suresnes dans l’ancien siège de Xiring. Dans la nouvelle gamme, deux succès Xiring ont été conservés : le TLA Vital’Act 3S ( qui pourra enfin emporter des actes de la CCAM technique quand sortira début 2013 ( ?) le référentiel prévu à cet effet) et le lecteur fixe Prium 3S (avec son option mise à jour carte Vitale très prisée des officines et des maisons de santé). Ils sont aujourd’hui homologués en 3.30 et arborent le nouveau logo Ingenico.
 

La nouveauté de fin 2012, c’est le Baladeur 2, successeur de l’ancien Baladeur santé de Xiring, homologué mais encore en test chez des professionnels de santé lors du salon Cartes. Une solution portable, TLA « réduit », principalement à destination des auxiliaires qui font beaucoup de visites. Les FSE sont téléchargées à partir de l’ordinateur, au cabinet. La lecture de la carte Vitale permet de les compléter. La télétransmission se fait au retour via le logiciel de l’ordinateur. Ses atouts : la légèreté et la bonne prise en main avec un écran plus grand. Il est aussi plus rapide (il sera homologué 3.30).
L’EFT 930 écran couleur qu’Ingenico continue à faire évoluer (vers le référentiel 3.30 notamment et dans sa connectique sans fil) fait toujours partie des valeurs sûres mais son successeur est déjà dans les starting blocks. Il s’agit de l’IWL 250. C’est un lecteur qui a commencé sa diffusion dans le monde bancaire où il séduit car plus léger et plus compact que l’EFT 930. L’incontournable facturette est discrète. Il est actuellement en test chez les éditeurs de solutions intégrées comme CBA et Sephira. Mais son adaptation au monde de la santé n’a pas encore commencé, assure-t-on chez Ingenico. Sortie deuxième semestre 2013 ?

2013, année de la connectivité et de la standardisation

L’année 2013 s’annonce comme celle de la connectivité et de l’adaptation aux nouveaux standards du marché que sont les tablettes et les smartphones. Le GIE SESAM-Vitale a sorti en janvier 2012 (avec une 2e version en juin), un nouveau « référentiel accès cartes » qui permet d’introduire des lecteurs sans fil (blu-tooth ou Wi-Fi) dans le processus de facturation ainsi que des lecteurs IP (Internet protocol) connectés à un serveur. Un terminal lecteur compact Wi-Fi (style iWL 250) avec une tablette Wi-Fi, c’est tout de même plus cohérent. Plusieurs dossiers ont été déposés dans ce sens au GIE SESAM-Vitale. C’est cette évolution que guette Gemalto, dont la part de marché SESAM Vitale est moins importante que celle d’Ingenico, mais qui reste très présent dans la santé avec son offre Medsecure pour les solutions sécurisées d’identification et d’authentification. Gemalto a ainsi décidé de ne pas faire migrer en 3.30 son lecteur santé Sealys, préférant développer les produits compatibles avec tablettes et  smartphones, qui sont demandés par les clients à l’international.
Deuxième évolution de 2013, l’ouverture à la facturation SESAM Vitale des petits lecteurs monofente peu coûteux, comme on en utilise déjà à l’hôpital. En ville, il en faudra deux. Dans ce cas de figure, le fameux logiciel Ei96 du GIE, actuellement installé sur les lecteurs, se retrouve sur le poste de travail. Les cartes servent à signer. L’objectif est bien pour SESAM-Vitale de s’ouvrir à de nouveaux outils.

 

Le baladeur 2 d’Ingenico, nouveau lecteur Vitale portable et TLA réduit

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Ingenico healthcare e-ID, -Ingenico Santé en bon français-, lance sur le marché, après plusieurs mois de test terrain, son nouveau Baladeur 2, un terminal lecteur Vitale nomade de 125g.
Aussi compact et léger que son prédécesseur, bien à l’abri dans son étui, le Baladeur 2 (vu par Buzz Medecin au dernier salon Cartes) a une bonne prise en main. Il a gagné en rapidité pour la lecture de la carte Vitale et la signature des factures (microprocesseur 32 bits et nouveau logiciel). Sa mémoire flash a doublé (4 Mo au lieu de 2) ce qui permet à 12 PS de s’enregistrer au lieu de 8 dans le cadre des cabinets de groupe ou des maisons de santé. L’écran graphique de deux lignes est plus lumineux et les touches de fonction spécifiques font gagner du temps.

TLA réduit et terminal lecteur connectable sur tablette Windows8

En portable (il est alimenté par deux piles), c’est le successeur du Baladeur santé portable de Xiring, encore utilisé par de nombreux professionnels de santé. Ce lecteur Vitale accepte les cartes de tous les professionnels de santé. Mais il a été homologué en TLA réduit : autrement dit, il faut charger les feuilles de soins en utilisant le poste de travail avant de partir pour les faire signer en visite. Cette façon de procéder est bien adaptée aux actes en série. Ingenico a positionné son Baladeur 2 sur le marché des auxiliaires médicaux (kinésithérapeute notamment) et des sages-femmes. Les infirmières peuvent l’utiliser mais celles qui font beaucoup d’actes isolés préfèrent généralement adopter un TLA complet qui permet de gérer la facturation pendant le déplacement sans être obligés de la préparer à l’avance.Les TLA complets, ce sont  le Vital’Act 3S et les différents TLA développés sur les EFT930. C’est aussi le cas des médecins. Un spécialiste des lecteurs Vitale qui a testé le Baladeur 2, l’a précisé à Buzz médecin, le logiciel TLA réduit du Baladeur 2 n’est pas reconnu actuellement par les logiciels métiers des médecins. Un développement serait théoriquement possible si le besoin s’en faisait sentir (cas des maisons de santé pluridisciplinaires par exemple).
En revanche, connecté à un ordinateur par son cordon USB, le Baladeur 2 est un parfait lecteur fixe. Mais son prix plus de deux fois supérieur * ne se justifie que si l’on a un autre usage de sa portabilité. En ayant par exemple installé son logiciel médical sur une tablette sous Windows 8 Pro. Certains éditeurs (et parfois des utilisateurs) ont fait des essais : ça marche très bien même si quelques retouches d’interface s’imposent. Par sa légèreté et son caractère bi-alimenté, le Baladeur 2 apparaît alors comme le lecteur le plus adapté (en attendant les lecteurs sans fil homologués RAC, le nouveau référentiel accès carte lecteur). Voilà une solution mobile complète pour un médecin, qui n’a plus qu’à se connecter par Wi-Fi à sa box en rentrant au cabinet pour effectuer la télétransmission. On verra ce type de solution arriver dès cette année. Le Baladeur 2 pourrait aussi servir à des pharmaciens dans le cadre de délivrance de médicaments au domicile du patient.

*Selon nos informations, le prix indicatif serait pour ce produit dont la commercialisation va commencer, de 499 euros
 

Avec son nouveau terminal santé fixe Prium-4, Ingenico se lance dans les « services »

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Ingenico Healthcare a dévoilé mardi 18 mars dans un communiqué, le Prium-4, premier d’une nouvelle génération de terminaux e- santé qui sortira d’abord en version pharmacien. Successeur désigné du Prium-3S il est plus performant et rapide et intègre une offre de services « à la demande » (carte bancaire, mise à jour carte Vitale, etc.).

Allure carrée et peinture métallisée, ce « costaud » de quelque 700 g est un terminal fixe, destiné à succéder au Prium-3S vendu à plus de 100 000 exemplaires essentiellement dans les pharmacies (il équipe 80% des comptoirs). Ce modèle trifente (on peut lire une carte mutuelle en même temps que la carte Vitale), conçu par Xiring à l’origine, est également apprécié des médecins pour sa stabilité qui laisse la possibilité d’introduire la carte Vitale d’une seule main (en choisissant la fente verticale ou la fente horizontale). Le Prium-4 présente les mêmes qualités ainsi que des évolutions comme la connexion réseau Ethernet, un grand écran graphique monochrome, un clavier ergonomique avec des touches de fonction. Il est monocâble pour l’alimentation (port USB ou bloc secteur) et la connexion réseau.

Mise à jour Carte Vitale, paiement bancaire

La connexion Ethernet assure une plus grande rapidité des échanges et permet à Ingenico d’ajouter de nouveaux services à la sécurisation des FSE : la mise à jour de la carte Vitale, le paiement par carte bancaire via le Pin Pad en option (avec un service de paiement CB intégré dans le logiciel métier, Pay Pharma pour les pharmacies), la télémaintenance du terminal. Ces services sont pré-intégrés et activables sur demande. Ils utilisent la plate-forme sécurisée Telium, une référence mondiale des terminaux de paiement électroniques. « Pour les pharmaciens qui utilisent en général un terminal bancaire mobile partagé, nous proposons un nouveau paradigme, explique à Buzz Medecin, Laurent Maitre chez Ingenico Healthcare, la carte bancaire est acceptée par chaque poste de travail. » La stratégie d’Ingenico n’est plus d’être un fabricant mais un opérateur de services auxquels l’utilisateur s’abonne.  La division Santé réfléchit déjà au service à proposer face à la généralisation du tiers payant.
Le Prium-4 a été annoncé à l’occasion de Pharmagora ( 29 et 30 mars). Il sera disponible en version pharmacien au 2e semestre 2014 après son homologation par le GIE SESAM-Vitale. Pour les autres professionnels de santé à la fin de l’année.

 

ROSP 2013 : l’informatisation des généralistes a gagné 12 points en un an

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En rendant public le 10 avril lors d’un point media les résultats de la ROSP 2013, Frédéric van Roekeghem, directeur général de la CNAM s’est félicité de l’effet positif du dispositif sur l’évolution des pratiques et notamment sur l’informatisation des médecins. « C’est sur l’organisation du cabinet que les choses ont le plus bougé » passant de 58, 3% à 70% chez les omnipraticiens (généralistes + médecins à exercice particulier) ce qui témoigne de la modernisation rapide et massive des cabinets. L’évolution est moins prononcée chez les spécialistes qui ne réalisent ce volet qu’à 55% mais ils ne sont que 26425  à avoir bénéficié de la ROSP. Un sondage BVA pour la Cnamts de décembre 2013 montre d’ailleurs qu’ils ne sont plus que 14% des généralistes à ne pas vouloir faire évoluer leur pratique pour l’organisation du cabinet (contre 38% en 2011). Du côté du public, également interrogé, 80% des Français jugent que le dispositif a été très efficace pour l’informatisation du cabinet.

En détaillant les indicateurs du volet organisation :
- L’équipement en logiciels d’aide à la prescription est passé de 64 en à 72% (la plupart des LAP étaient certifiés fin 2013)
- La synthèse médicale est réalisée par 78% des médecins contre 71% en 2012. C’est un des éléments de la prise en charge en coordination
- L’utilisation des téléservices a connu une progression plus faible : de 67 à 71%
Enfin, il se confirme que l’informatisation est un facteur de qualité des soins : les médecins non (ou mal) informatisés atteignent moins leurs objectifs qualité de la pratique médicale que ceux qui remplissent tous les indicateurs d’organisation. Des analyses plus fines sont en cours qui seront présentés lors de la prochaine commission paritaire.

La mobilisation continue

La majorité des généralistes estime fin 2013 que la convention est une bonne chose pour la qualité de la prise en charge des patients (66%), pour la pérennité du système de santé (64%) et pour l’efficacité des politiques de santé en France (58%).
La ROSP est dans une dynamique de progression, avec un taux de réalisation des objectifs de 59,7% chez les omnipraticiens (contre 51,1% en 2012). Les résultats les plus faibles sont réalisés à Paris (51,2%) et en Corse. Les plus forts en Loire Atlantique ( 66% ) et en Isère (65% ).
 

Les chiffres

Globalement, la ROSP a été touchée par 85 187 médecins pour un montant moyen de 4003 euros. Les généralistes ont perçu 5774 euros en moyenne.
Les 26 425 spécialistes ont touché en moyenne 1082 euros.
Soit un montant total de 341 millions € d’où la CNAM déduit les 40 millions du CAPI supprimé et les 34 millions des aides à la transmission également supprimées.
Au terme d’un avenant, les médecins en première année d’installation qui n’avaient rien touché en 2013 seront désormais inclus dans le dispositif. 2500 médecins devraient ainsi toucher environ 1000 euros en 2014

 

Ingenico annonce sa gamme 2014 de terminaux SESAM-Vitale

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D’ici la fin de l’année, Ingenico Healthcare/e-ID, désormais seul fournisseur de terminaux SESAM-Vitale sur le marché, aura renouvelé toute sa gamme homologuée « médecin » du lecteur bi-fente fixe basique aux terminaux à écran tactile disposant de nombreux services.
Dès fin juin, l’IWL 250, terminal multicartes avec imprimante (voir le test en démo) , appelé à remplacer l’EFT 930 et déjà disponible en GPRS et IP, va sortir en version 3G.

A partir de septembre, trois nouveaux produits vont arriver.

Un lecteur bi-fente fixe d’entrée de gamme qui n’a pas encore de nom commercial (image de gauche).

 

 

 

 

Autre terminal fixe, le Prium 4 est le successeur désigné du Prium-3S dont il conservé une certaine robustesse, gage de stabilité. Il commence sa carrière chez les pharmaciens avant d’arriver à l’automne dans les cabinets. Disposant d’une connexion Ethernet, il pré-intègre des services comme la mise à jour Carte Vitale et la carte bancaire qu’il suffit d’activer. On dépasse et de beaucoup la notion de télémaintenance. La vision stratégique d’Ingenico inclut désormais la fourniture de services auxquels l’utilisateur s’abonne (voir l’article sur le Prium 4).

Ce nouveau modèle "magasin d’applications" sera encore plus développé avec la sortie de l’IWL 350 un terminal 3G à écran tactile avec une plate-frome exclusive
Il offre en option les fonctionnalités carte bancaire, télémise à jour carte Vitale et TLA (avec le nouveau cahier des charges incluant la CCAM) . Et surtout, il aura l’infrastructure nécessaire pour servir d’interface pour l’accès en mobilité au DMP et aux Téléservices de l’assurance maladie, qui nécessite la sécurisation de la CPS. Pour peu que les éditeurs aient développé l’interface, il pourra se synchroniser avec l’ordinateur du cabinet pour extraire les dossiers médicaux nécessaire à une tournée de visites. Ou encore s’apparier par Bluetooth avec un smartphone ou à terme avec un dispositif médical. Le termlnal peut par exemple générer un QR code qui pris en photo par le smartphone permet de visualiser des images médicales sécurisées. Tout cela "on line" et sécurisé. 
On y arrive, les terminaux SESAM-Vitale vont eux aussi avoir leur "store"…

Télétransmission : les petits lecteurs PC/SC validés (mais pas encore pour les médecins)

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Le monde de la télétransmission bouge..16 ans après les premières FSE, le GIE SESAM-Vitale qui avait "inventé" les fameux lecteurs bi-fente rien que pour ça, vient de valider les petits lecteurs mono-fente de format PC/SC pour la facturation. Il suffit d’en connecter deux sur l’ordinateur et le tour est joué…Et au passage, ça suffit bien quand on n’a besoin que de lire la CPS pour sécuriser la connexion !

 

Les médecins devront attendre

La présérie menée par le GIE SESAM-Vitale a en effet permis de valider la généralisation des petits lecteurs de carte dit « PC/SC » pour la facturation SESAM-Vitale des professionnels de santé. Dommage pour les médecins, ils devront attendre les résultats d’une nouvelle présérie pour être autorisés à utiliser ces lecteurs mono-fente peu volumineux qui ne coûtent que quelques dizaines d’euros.
C’est pour répondre à une demande des utilisateurs (notamment des médecins dont le lecteur bi-fente est souvent monopolisé par la secrétaire), que le GIE SESAM-Vitale, qui homologue des terminaux bi-fentes (voir tri-fentes) depuis les débuts de la transmission, s’est lancé dans l’ouverture de la facturation à d’autre type de lecteurs.
Des tests ont été menés de mars à juillet avec six éditeurs de solutions pour la télétransmission, tous volontaires, et des professionnels de santé (dont des médecins).
Conclusion : ces lecteurs sont faciles à installer et à utiliser, la sécurité est renforcée (lecture de la carte CPS pour accès à un logiciel ou à un réseau, par exemple) sans ralentir le travail quotidien. Du coté des éditeurs, l’intégration de ce type de lecteur n’apparaît pas compliqué et devrait leur permettre de proposer de nouveaux services en mobilité à leurs clients. Notamment pour les solutions mobiles sur tablettes qui commencent à apparaître. Les Infirmières devraient en bénéficier mais aussi les pharmaciens qui sont nombreux dans une même officine.
Un pack de développement dit SESAM-Vitale 1.40.10 est disponible pour les éditeurs depuis le 12 septembre. Mais en raison de l’accès à Espace Pro, le GIE SESAM Vitale a préféré exclure les médecins de la diffusion des PC/SC. « On ne souhaite pas interférer avec Espace Pro » explique-t-on au GIE où une nouvelle présérie centrée sur le mode accès Espace Pro est en cours d’élaboration. « On va attendre que les médecins aient terminé la déclaration ROSP vers fin février. La présérie débutera alors pour six mois. » Les modèles PC/SC homologués médecins, ce sera pour 2016 alors ?
 

Kap&Link de Kapelse, un « terminal lecteur » fixe nouveau et différent

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C’est dans un café de la Porte Maillot qu’elles m’ont été montrés (enfin !!), les « solutions » SESAM-Vitale de Kapelse, homologuées selon le référentiel « terminal lecteur » 3.30 le 22 juillet dernier et dévoilées sur le site du GIE depuis quelques jours. Ingenico n’est plus le seul sur le marché…

Un produit différent

Ce nouveau produit est différent : beau, design, léger, branché, compact, connecté. Il va servir à la télétransmission, à la mise à jour des cartes Vitale et à bien d’autres choses. Kapelse est une nouvelle société qui « conçoit des solutions e-santé innovantes pour le suivi simple et sécurisé des patients à leur domicile". Kapelse travaille sur un projet de box télésanté de la taille d’une mini tablette, le Kap&Care, aujourd’hui abouti dont « l’objectif est de stocker, visualiser et transmettre des mesures de santé de manière sécurisée et accessible par un tiers » (c’est la « Satebox » du projet lorrain Satelor, actuellement en test chez des patients). Il a fallu y intégrer une partie authentification par CPS, pour le suivi par les professionnels de santé.

Fabriqué en France

De la box au lecteur de carte, il n’y avait plus, si l’on peut dire, qu’une fente à rajouter et même deux (pour les cartes mutuelles mais pas bancaires). Et voici le Kap&Link. Blanc avec écran couleur tactile, format d’un smartphone qui serait renflé à la base, il s’utilise en position verticale ou horizontale. Avec des rainures antidérapantes au dos et à la base, qui est arrondie et intègre un cerclage chromé recouvert d’antidérapant. Ce « terminal lecteur » est fabriqué en France s’il vous plait (avec 60% de valeur française) dans deux usines. La société Kapelse a tenu à faire travailler des entreprises françaises, avec toutes les difficultés qu’on imagine…Il respecte la norme RHOS et sa fabrication n’utilise ni colle, ni solvant, ni peinture. La coque plastique est teintée dans la masse.

La carte CPS s’installe dans le socle où se glisse également le cordon USB. Une fois le réceptacle fermé, le cordon ne risque pas de se débrancher. C’est élégant et astucieux. Pas de CD d’installation, le pilote s’installe dans le poste de travail à partir du lecteur. Installation plug and play pour MacOS et Windows (mise à niveau pour Win XP) et Linux. Le microprocesseur travaille sous Linux, ce qui lui assure rapidité et performance. Il est ouvert à toutes sortes d’applications. Il suffit de lui ajouter un accessoire (switch Ethernet K-Eth) pour le transformer en lecteur Ethernet en conservant un seul et unique câble. Un service de mise à jour des Cartes vitale, Kap&Maj sera d’abord proposé en pharmacie (avec le Kap&Link ou la box). En version réseau, le Kap&Link qui intègre la technologie NFC s’utilise en mode sans contact pour l’authentification des PS. Une version mobile est finalisée (format smartphone, WiFi et Bluetooth 4.0). Elle sera homologuée selon le référentiel RAC (Référentiel accès cartes) du GIE Sesam Vitale qui rend les services en ligne (Ameli Pro de l’Assurance maladie ou le DMP) accessibles à partir d’une tablette mobile.
Avec cette nouvelle gamme de terminaux, les éditeurs de logiciels métier ne devraient pas manquer de développer de nouveaux services et solutions pour leurs clients…

La version fixe sera commercialisée début 2015 autour de 250 euros environ

Fiche technique du Kap&Link fixe:
320 Mo de mémoire (64 Mo SDRAM et 256 Mo Flash), processeur ARM Cortex A5 32 bits basse consommation.
3 connecteurs cartes. Antenne sans contact (NFC). Switch Ethernet en option.
Écran graphique tactile 3,5 ‘’ de résolution 320×480 pixels. Clavier tactile
Dimensions : 115x60x75, poids : 180g
 

 


Petit lecteur PC/SC + smartphone = solution Smart Vitale

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Il y a quelques mois, le GIE SESAM Vitale a validé la généralisation des petits lecteurs PC/SC mono-fente pour la lecture de la carte Vitale ou de la carte CPS (voir l’article de Buzz Medecin). Le pack de développement est à la disposition des éditeurs depuis le 12 septembre et voilà qu’arrive une première application…pour les taxis.  Elle s’appelle Smart Vitale et se trouve composée d’un lecteur de carte qui communique par Bluetooth avec un smartphone. Tandis que le smartphone connecté à Internet (via réseau 2G, 3G , 4G..) envoie les informations de la carte Vitale vers un serveur sécurisé.

Les taxis premiers servis

S’ils n’ont pas de carte CPS ou CPE, les chauffeurs de taxi ont en effet des relations avec l’Assurance Maladie, via les clients bénéficiant de bons de transport (la moitié des taxis font du transport de malades avec prise en charge).  La société Soraya éditrice depuis 1998 du logiciel du même nom qui assure la gestion  et la télétransmission d’un millier de licences de taxi, a cherché comment accompagner ses clients pour faciliter la lecture de la carte Vitale. L’arrivée des petits lecteurs PC/SC  leur a donné des idées.
« Nos clients ont tous un téléphone mobile. Notre solution Smart Vitale a été conçue en couplant ce téléphone avec un lecteur existant (société partenaire) Bluetooth pour lequel Soraya a développé le soft de lecture de la Carte Vitale », explique Alexis Gandubert de Soraya. Les données administratives recueillies sont envoyées sur un serveur sécurisé. Chaque taxi a un accès personnel sécurisé et crypté. Il peut vérifier les droits s’il pratique le tiers payant. Pas besoin de Wifi à proximité, cela fonctionne très bien en 3 et 4 G et même en 2G ,en rase campagne. Smart Vitale est homologué par le GIE SESAM Vitale pour iOS et Android. « Deux autres éditeurs nous ont demandé d’utiliser notre solution, soit un potentiel de 7500 taxis.
Pour les taxis, le gain de temps est évident et la possibilité de vérifier en temps réel les droits est précieuse surtout quand ils pratiquent le 1/3 payant (la moitié des taxis  conventionnés proposent le 1/3 payant).

Au tour des infirmières (et des médecins…)

« Nous allons nous attaquer au marché des infirmières dès que nous aurons validé notre lecteur en bi-fentes (deux lecteurs dans un seule boitier). La lecteur de CPS se fait bien sous Android. Et nous pensons que cela pourrait intéresser les médecins…»

 

Le service se prend par abonnement  :17 euros HT/mois avec dégressivité en fonction de la durée de l’engagement (c’est  par exemple 16 euros/mois sur un an.) et du nombre d’abonnements
http://www.smartvitale.fr/
 

La Consul Station : une offre de soins par télémédecine démarre dans le Var

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Le week-end des 13-14 juin, si la date d’inauguration est maintenue par le Conseil général, la permanence des soins sera, hors urgence vitale, assurée pour les 13 000 habitants du bassin de vie d’Aups (Var) par une Consult Station, cabine de télémédecine intégrée pour la première fois à la permanence des soins.
Le Dr Aurélie Spanjaard du Samu 83 et le Dr Nicolas Riant de la maison médicale de Garde Cœur du Var au Luc (à 27 km d’Aups), circonspects au début sont aujourd’hui convaincus par la Consult Station. « A la régulation, on a de moins en moins d’offre de soins à proposer en consultation », souligne le Dr Spanjaard. « Le projet VAR télésanté, en préparation depuis juin 2011, permet d’augmenter le rayon d’activité du médecin en formant un réseau autour de la cabine Consult Station. » Il n’y a plus que 3 médecins à Aups (2149 habitants et une EPHAD de 70 lits) pour un bassin de 13.000 personnes avec une saisonnalité estivale alors qu’ils étaient 5 en 2011. Un seul médecin assurait 70% des gardes. Lorsqu’il a cessé son activité suite à un accident, la permanence des soins s’est trouvée en difficulté. D’où l’idée d’installer une Consult Station, cabine de téléconsultation autonome de la société H4D qui va trouver place à la caserne des pompiers d’Aups.

Le patient acteur de son examen

D’un poids total de 200 kilos, cette cabine prête à l’emploi dès lors que l’on dispose d’une prise électrique et d’une prise Internet fonctionne comme un écosystème. C’est un dispositif médical certifié CE. Elle dispose d’un lecteur de Carte Vitale qui sert à l’authentification du patient Ses dispositifs médicaux (thermomètre, tensiomètre, oxymètre de pouls, balance, stéthoscope et même otoscope, dermatoscope et ECG) sont prévus pour l’automesure avec un écran tactile d’instructions Les mesures sont recueillis dans un serveur sécurisé (HADS d’Orange) et transmise à l’un des intervenants du réseau (ici, l’un des médecins de la maison de garde du Luc), visible sur l’ écran de visioconférence. « Une fois la liaison établie, l’interrogatoire médical est le même, explique le Dr Riant, le stéthoscope à distance fonctionne très bien l’examen du pouls est un peu plus compliqué. Il faut juste guider les patients pour qu’ils remettent les capteurs au bon endroit. Les tests montrent que ça devient très vite un jeu. Le patient devient acteur de son examen »En fin de téléconsultation, le patient peut imprimer l’ordonnance qui sera tamponnée par le pompier médiateur. Il est toujours conseillé au patient de retourner voir son médecin traitant dans les 48 heures.

[[Diaporama]]

Une offre de soins supplémentaire

Pas question de laisser le patient se rendre dans la cabine de sa propre initiative. Celle ci fait partie du parcours de soins et elle est réservée à des patients qui ont appelé le 15 et pour lesquels il n’y a pas de médecin de garde proche, ni d’urgence vitale (douleur thoracique, etc.). Respectant aussi quelques critères de taille et de poids pour pouvoir entrer dans la cabine !
Il faut également des patients « éveillés » capables de se prendre en charge, avec l’aide du pompier de garde, mais qui n’est pas présent dans la cabine. « C’est une offre de soins en plus pour la régulation ».
La Consult Station a trouvé d’autres usages dans plusieurs hôpitaux et résidences seniors où elle est utilisée pour la surveillance épidémiologique, le dépistage, les bilans de santé et l’automatisation de certaines mesures (consultations d’anesthésie, par exemple). Elle est commercialisée en location (environ 1000 euros par mois maintenance comprise). Dans le cadre du projet varois, d’une durée de 18 mois reconductible, il va s’agir aussi d’évaluer  le modèle économique et le temps passé par les médecins de la maison de garde, sachant qu’il n’existe toujours pas d’acte spécifique.

( La présentation de ce projet a eu lieu le jeudi 21 mai dans le cadre du salon Santé Autonomie )
 

Le GIE SESAM Vitale prolongé pour le 1/3 payant

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On l’avait un peu oublié, mais le GIE SESAM Vitale, qui a joué un rôle majeur dans la mise en place de la télétransmission des FSE, avait été créé en 1993 par l’Assurance Maladie pour 25 ans. Il aurait donc dû disparaître en 2018. C’était sans compter avec la mise en œuvre du tiers payant généralisé (mais non obligatoire pour la partie complémentaire) qui lui offre une seconde vie jusqu’au 31 décembre 2026.

« Il y a eu un consensus pour le prolonger", explique à Buzz Medecin, son directeur, Jacques de Varax. Le GIE, c’est tout de même 195 salariés et des compétences appréciées notamment pour l’intégration des téléservices dans les logiciels… « La gouvernance a évolué. Les services de la CNAM participent et on travaille aujourd’hui avec les industriels le plus en amont possibles. Les projets sont pensés en commun ». Au terme d’un nouvel accord de partenariat, les programmes d’action du GIE concerneront à la fois les travaux communs à l’assurance maladie et aux complémentaires santé, mais aussi les projets spécifiques aux différents partenaires. 

Le nouveau webservice ADRi

Dans l’optique du tiers payant AMO, la CNAM a ouvert un nouveau webservice : « ADRi », Acquisition des DRoits intégrés qui permet au PS d’obtenir les droits à jour de ses patients, notamment pour la CMU, l’ALD etc. et l’absence de carte Vitale. Certains éditeurs de logiciels métier comme CGM et CLM l’ont intégré. 400 médecins équipés d’Axisanté le testent ainsi depuis janvier, à leur grande satisfaction, selon l’éditeur. L’interrogation ne prend que deux secondes et c’est l’assurance de facturer avec des droits à jour. Ce service va se déployer à partir du 1er juillet quand les PS pourront proposer le tiers payant aux patients pris en charge à 100%. C’est le CNDA qui continue à agréer l’intégration.

Les assurances complémentaires qui ont rendu un rapport commun avec la CNAM en février, auront elles aussi des services en lignes, mais chaque fédération a déjà ses propres infrastructures. L’association inter-AMC est chargée de la maîtrise d’ouvrage. Objectif commun à tous : que ce soit interopérable et simple à utiliser pour le PS, avec une offre de services communs AMO-AMC. « Le rôle du GIE est d’assurer la cohérence de l’ensemble et les relations avec les industriels. Nous aurons plus de souplesse pour avancer » précise M.de Varax. Les complémentaires santé vont, rappelons-le, s’engager dans le 1/3 payant à partir du 1er janvier 2017 en le proposant à leurs clients dans le cadre des « contrats responsables et solidaires ».
Le GIE doit être le garant de la qualité de ces nouveaux services. Y compris pour le suivi des factures Tiers Payant.
Mais rien ne presse, si l’on considère que le GIE SESAM Vitale est encore là pour dix ans !

eS-KAP-Ad, le nouveau TLA complet de Kapelse homologué pour les prescripteurs

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eS-KAP-Ad, le nouveau TLA (terminal lecteur applicatif) de Kapelse, a été homologué pour les prescripteurs (et les sages femmes) début avril par le GIE SEASM-Vitale.
eS-KAP-Ad bleu 2 profil stylet ecran carteC’est le premier TLA en version 4.0, cahier des charges qui lui permet d’emporter l’intégralité de la CCAM. C’est donc un TLA complet qui vous permettra de facturer tous les actes enregistrés en déplacement lors de votre retour au cabinet. Y compris des actes techniques tels que points de suture, ECG etc., ce qui n’était pas possible avec les précédents TLA. Il est aussi agréé Tiers Payant ACS.

Léger et ergonomique

Déjà diffusé depuis quelques mois auprès des auxiliaires médicaux, infirmières notamment, en version TLA réduit, il remporte un grand succès. Spécialement conçu par Kapelse, pour les besoins des professionnels de santé, l’eS-KAP-Ad est léger (130g), design et pratique. Avec son écran tactile de 3,5 ‘’, il a une allure de smartphone, mais il ne fait pas de photo. Et se glisse dans un étui cuir dont on peut choisir la couleur. Mais c’est surtout son ergonomie qui séduit, car la création et la signature des factures sont très rapides, facilité par l’affichage de touches raccourcis en fonction de la spécialité. Le paramétrage des actes CCAM et des actes personnalisés du médecin est simplifié. Kapelse promet des évolutions vers d’autres fonctionnalités en mode nomade. La commercialisation devrait bientôt débuter.

D’autres homologations TLA 4.0 sont attendues pour la fin de l’année pour les terminaux mobiles d’Ingenico cette fois (Vehis, Vitalact 3S). Voir aussi le tableau comparatif 2016 des terminaux SV

Tiers payant au 1er juillet : vous pouvez le faire !

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Faute d’avoir pu le rendre entièrement obligatoire, mutuelles comprises, l’Assurance Maladie se fend le 29 juin d’un communiqué de presse pour rappeler qu’à compter du 1er juillet, tous les professionnels de santé auront la possibilité de pratiquer le tiers payant pour les soins pris en charge à 100% auprès des femmes enceintes et des patients en ALD, soit 11 millions d’assurés.

Comme le souligne avec une pointe d’ironie, le Dr Claude Bronner dans son UG Zapping du 26 juin, le tiers payant était déjà pratiqué en ALD en 2009 en secteur 1 par 41% des généralistes, 62% des spécialistes cliniques en 76% des spécialistes techniques, selon les chiffres de la CNAM elle-même.

Un droit pour les patients, des services pour encourager les médecins

La possibilité ne date donc pas d’aujourd’hui. Ce qui change, c’est que, dans l’optique du droit au 1/3 payant pour tous les patients pris en charge 100% par un régime obligatoire qui entre en vigueur le 31 décembre prochain (notez bien que l’on n’évoque plus l’obligation pour le PS mais le droit des patients), la CNAM a mis en place à partir du 1er juillet, de « nouveaux services pour faciliter la facturation et le paiement des actes. »

1) Le paiement de la FSE est garanti à tous les PS conformément aux informations inscrites sur la carte Vitale même si celle ci n’a pas été mise à jour. Le PS peut consulter le service ADRi (acquisition des droits intégrée) pour fiabiliser la facture et pratiquer le 1/3 payant sur la base des droits à jour. Ce service est progressivement intégré dans les logiciels SESAM-Vitale des PS. Les rejets liés aux droits suite à un changement de situation sont supprimés. Un déménagement ou un changement de régime d’assurance maladie n’entraîne plus de rupture des droits. Les rejets liés au non-respect du parcours de soins vont disparaître : pour les patients en ACS et CMUc d’abord et pour tous les patients au 1er janvier 2017

2) La norme de retour d’information sur les facturations (par facture) qui facilite le suivi des paiements et les rapprochements comptables est en place depuis ce 1er juillet pour les médecins

3) Une plate-forme d’accompagnement du nouveau Centre national de Service Interrégime (CeSI) qui réunit les organismes obligatoire sera disponible pour les médecins dès le 4 juillet Par Mail : cesi-medecins@cnamts.fr par téléphone du lundi au vendredi de 8h à 17h et jusqu’à 20h les mercredis et jeudis au 0811 50 50 50 (0,06€/mn) Les CIS (Conseillers informatiques services) seront également mis à contribution dans les CPAM

4) Versement d’une indemnité ( + 10% du montant de la consultation) en cas de retard de paiement.  Le délai de paiement est de 7 jours ouvrés. Pour savoir quels sont les délais actuels, il suffit de consulter sur le site ameli. fr dans l’espace PS, la rubrique « gérer votre activité ». Pour le premier trimestre 2016, la durée moyenne était tous PS confondus de 2,97 jours
http://www.ameli.fr/professionnels-de-sante.php
Y a plus qu’à…essayer ?

 

voir le communiqué de presse

DMP et téléservices au menu de la Rencontre Industriels du GIE SESAM-Vitale

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Buzz medecin n’était pas invité à la Rencontre Industriels qui s’est tenue ce 22 novembre dans les locaux de la MGEN à Paris mais a suivi le fil twitter créé pour l’occasion par le GIE SESAM-Vitale qui organisait cette matinée. (#RencontreIndus2016).

Tandis que l’Assurance Maladie a présenté aux industriels le nouveau forfait structure, différents responsables du GIE SESAM-Vitale ont présenté tout au long de la matinée la feuille de route 2017 qui se décompose de la façon suivante :
- présérie du DMP repris par la CNAMTS dans 9 caisses (Amiens, Créteil, Saint-Brieuc, Strasbourg, Tours, Besançon, Clermont-Ferrand, Toulouse, Bayonne)

-Un nouveau service à venir des le premier trimestre, le Protocole de soins électronique PSEi

– le déploiement au premier janvier de nouveaux services par les Assurances Maladie Complémentaires dans le cadre de l’étape du tiers payant obligatoire pour ALD/Maternité : l’annuaire AMC, le service IDB (identification des droits des bénéficiaires) et CLC (CaLCul des droits)

Le GIE a également présenté la nouvelle stratégie de standardisation des composants d’accès aux cartes, dont les lecteurs PC/SC autorisés dorénavant pour tous les professionnels tandis que le CNDA a présenté la procédure d’homologation de DMP compatibilité. Au 1er décembre, c’est en effet le GIE SESAM-Vitale qui prend la suite de l’ASIP santé pour les relations avec les industriels concernant le DMP.

Ce fut aussi l’occasion de faire le point sur les télé services les plus récents. Le service ALDi affection de longue durée en intégré est déjà intégré par trois industriels, le service électronique de facturation pour les transports sanitaires compte plus de 120 000 utilisateurs, 44300 PS sont équipés d’une offre ADRi le service d’acquisition des droits. Et surtout le GIE se félicite du succès du service IMTi (Information sur le médecin traitant) qui a doublé son nombre d’utilisateurs en moins de six mois, pour atteindre 10 000 médecins et 2 millions de connexions mensuelles.

Le « DSC-BT » de Sylyca, un lecteur PC/SC de cartes CPS et Vitale pour des applications sur smartphone et tablette

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La nouvelle stratégie de standardisation des composants du GIE SESAM-Vitale porte déjà ses fruits avec l’arrivée d’un modèle bi-fente utilisant la technologie PC/SC pour la lecture des cartes Vitale et CPS. Alors que jusqu’à présent, nous n’avions vu que quelques applications pour les transports sanitaires par exemple. 

Christophe FerrandoChristophe Ferrando, fondateur de la société Sylyca, après 17 ans chez CBA (éditeur de la solution de télétransmission In’DI et du logiciel Agathe pour les infirmières) est venu présenter son innovation à Buzz Medecin, juste après son homologation.
« Informaticien et développeur passionné » comme il aime à se décrire, il a travaillé deux ans avant de trouver les composants suffisamment puissants pour supporter les exigences de SESAM-Vitale (en matière de sécurité notamment). Le nouveau référentiel accès aux cartes (RAC) est sorti le 3 août dernier. Et un nouvel outil est né.

Un lecteur format smartphone sans écran et Bluetooth

Format smartphone, le « DSC-BT » lit les carte Vitale (dans la fente supérieure) et CPS (réceptacle au verso). Il n’a pas d’écran puisqu’il fonctionne avec une DSC-BTapplication téléchargée sur le smartphone ou la tablette. iOS et Android, il est compatible avec les deux univers et pourrait l’être aussi pour le monde Windows. Comme pour tout objet connecté, on effectue un appairage à la première utilisation (on peut appairer autant de smartphones que de PS utilisateurs).
« DSC-BT, pour Dual Smart Card BlueTooth, explique Christophe Ferrando, ce sont les éditeurs qui trouveront un nom plus attractif pour leurs applications. »
Au départ de chez Sylyca, le DSC-BT ne peut en effet servir qu’à la lecture de la carte Vitale. C’est le kit de développement fourni aux éditeurs par la société qui devrait permettre l’éclosion d’applications : pour la création des FSE (l’approche est différente de celle d’un TLA, les FSE créés sont stockées dans l’application pas dans le lecteur) mais aussi pour la consultation des téléservices et du DMP. « Nous avons un partenariat avec la société iCanopée pour la connexion au DMP. », précise Christophe Ferrando.
On voit déjà le parti que pourront tirer de ce lecteur élégant et léger les médecins possesseurs d’iPad pour peu que les éditeurs développent les solutions adaptées.
Bienvenue à l’imagination pour adapter les nouveaux outils aux situations  de mobilité des professionnels de santé.

* Conçu et fabriqué en France (avec des composants asiatiques…), le DSC-BT fonctionne sur un processeur double cœur avec 1 Go de RAM et 4Go de stockage. Batterie standard rechargeable et remplaçable (cordon standard micro USB) offrant une journée d’autonomie (100 lectures de carte). Bluetooth smart low energy (compatible smartphones et tablettes récents). Connexion à un ordinateur via le port USB. Il n’est pas encore commercialisé.

 


Tiers payant : les complémentaires offrent leurs services

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Alors que depuis le 1er janvier, tous les soins pris en charge à 100% (ALD et maternité) doivent être facturés en tiers payant, l’association Inter-AMC qui regroupe les complémentaires (mutuelles, société d’assurance et de prévoyance) propose trois services pour convaincre les professionnels de santé de passer facilement au tiers payant intégral (quand leurs éditeurs auront fait les développements adéquats).

La CNAMTS était la première à le souligner, fin octobre 2016, 96,8% des dépenses prises en charge au titre de l’ALD et 86,6% des dépenses liées à la prise en charge de la maternité étaient déjà facturées en tiers payant. Ainsi la pratique du tiers payant pour le 100% a progressé de manière significative en 2016 chez les professionnels de santé. La CNAMTS a fait de son côté des progrès avec un taux de rejet passé de 1,90% en janvier 2016 à 1,08% en octobre et un délai de paiement moyen de trois jours. De plus, depuis le 1er janvier, les rejets liés aux parcours de soins sont supprimés pour tous les patients et une équipe dédiée s’est mise en place * Les complémentaires comptent bien profiter de cette nouvelle pratique limitée à la part obligatoire pour encourager les professionnels de santé à passer volontairement au tiers payant général. Pour cela, l’association InterAMC propose :

  • L’impression d’un code datamatrix (à scanner) sur les attestations 1/3 payant pour éviter la saisie
  • L’ouverture d’un portail web pour contractualiser avec les mutuelles avec un contrat unique
  • L’utilisation de services en lignes IDB (identification des droits du bénéficiaire) et CLC (calcul des droits) pour récupérer les droits des patients et calculer le montant du remboursement à implémenter dans les logiciels comme le service ADR (accès aux droits) des assurances obligatoires.

    Ce qui donne le schéma suivant (vu sur le site du GIE SESAM-Vitale)

    tiers payant AMC

 

 

Les 3/4 des logiciels métier sont déjà en mesure ou en passe de proposer le service ADRi (ADR intégré, transparent pour l’utilisateur). Les complémentaires poussent maintenant les éditeurs à de nouvelles intégrations. Tout dépendra de la demande des médecins et de leurs patients.

• Les conseillers spécialisés sont joignables au 09 72 72 72 50 (prix d’un appel local) du lundi au vendredi de 8h à 17h et jusqu’à 20h les mercredis et jeudis + service pour les centres de santé depuis le 2 février

La télétransmission chez les libéraux : les médecins font 300 FSE/mois en moyenne

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Le GIE SESAM-Vitale a mis en ligne vendredi sur son site un document, plutôt destiné aux industriels, sur le marché de la télétransmission des professionnels de santé libéraux et portant sur la période juillet 2015-juin 2016. On y apprend que les 343 000 professionnels de santé en télétransmission envoient 300 FSE/mois en moyenne. Et que les médecins sont pile dans la moyenne !

etude de marche SVPour son analyse, le GIE SV n‘a eu qu’à puiser dans les chiffres de télétransmission des feuilles de soins électroniques dont il dispose.
En juin 2016, les 343 000 professionnels de santé libéraux en télétransmission (y compris les transporteurs…) ont émis 100 millions de FSE soit 300 FSE chacun. Avec 300 FSE/mois (soit 65 actes télétransmis par semaine), les médecins sont donc dans la moyenne, les auxiliaires sont à 50 et les pharmaciens à 2 000.
Pour le GIE SV, le marché de la télétransmission apparait « concentré ». 15 éditeurs « font » 81% des FSE (Cegedim 19%, Epsilog 11%, CompuGroup 10%, CBA 7%, Sephira 6%, Idea 5% (après le rachat de Télévitale), Julie 4% et Prokov 3%). Mais 141 éditeurs font moins de 1%. Sur la période juillet 2015-juin 2016, en baisse, CompuGroup et Sephira. En hausse, Cegedim, CBA, Prokov.
Sur le marché des médecins, qui a gagné 1700 spécialistes sur la même période, cinq éditeurs tiennent 71% du marché : CompuGroup, Sephira, Cegedim, Prokov et Pyxistem. A noter, 93 éditeurs proposent un logiciel métier n’intégrant pas la facturation SV.

L’intégration du DMP et des téléservices boostée par la nouvelle convention

En janvier 2017 (l’étude a été actualisée), l’intégration des téléservices de la CNAMTS était assez variable d’un éditeur à l’autre : 7 téléservices chez Prokov, Cegedim, Imagine, Pyxistem ; 5 chez CGM CompuGroup), Sephira ; 4 chez CBA, 3 chez Saficard, 2 chez Affid et ELD.
Le GIE SV souligne qu’en 2017, la nouvelle convention médicale avec la prise en compte du forfait structure qui introduit des prérequis (intégration de la dernière version SV, du DMP et objectifs quantitatifs sur l’usage des téléservices (AAT, PSE, DMT, CM AT/MP certificat pour les accidents de travail et maladies professionnelles) pourrait accélérer le déploiement de SESAM Vitale addendum 7 (si besoin de la CCAM multitarifs qui y est incluse) et l’intégration de ces fonctionnalités dans les logiciels. L’utilisation du NIR comme identifiant de santé doit aussi se répandre. Parmi les évolutions, le GIE SV observe la généralisation du standard PC/SC (petit lecteur de carte), la poussée des solutions mobiles (Simply Vitale, Smart Vitale, Pyxvital Android..). Et rappelle que 2017 est l’année du déploiement de la cryptolib CPS V5 version 5 … Des évolutions CPS que l’on voudrait, quant à nous, voir apporter plus de simplicité que de complexité…

Télécharger l’étude

Dégel du tiers payant intégral : un nouveau calendrier pour une généralisation progressive 2018-2021

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C’est un rapport de l’IGAS remis le 23 avril au ministère de la Santé et à destination du parlement qui a relancé la perspective de la mise en oeuvre du tiers payant généralisable (Assurance obligatoire + complémentaires) avec un nouveau calendrier de déploiement.

En octobre 2017, l’IGAS a rendu, rappelons-le, un premier rapport soulignant les obstacles techniques et psychologiques s’opposant à la généralisation du tiers-payant jugée « irréaliste » à la date du 30 novembre fixée par le précédent. Ce qui a conduit la ministre Agnès Buzyn à reporter le processus. Mais pas à l’abandonner puisqu’elle a confié à l’IGAS en décembre un nouveau rapport sur les conditions de sa mise en œuvre.
Premier constat des rapporteurs, le tiers payant progresse, notamment dans les pharmacies mais reste limité à 28% des consultations et actes médicaux. Hors cas d’obligation légale (CMUC, ALD, accidents du travail, maternité) où il atteint 85%.
Ce qui a pêché jusqu’ici, ce sont les retards techniques. Le ministère se veut rassurant :
- les outils développés par l’Assurance maladie obligatoire sont disponibles et en cours de diffusion (téléservice d’accès aux droits intégré ADRi, permettant de vérifier les droits à jour du patient). Ouvert en 2016, le téléservice ADRi équipe 157 000 PS (au 1er mars) et a reçu au mois de janvier 4,7 millions d’appels en ligne.
- les outils des complémentaires (téléservice de droits complémentaires et de calculs IDB-CLC) sont en partie disponible et en cours de développement. Ils doivent couvrir 75% des assurés dès mi-2018 et la quasi totalité en septembre 2019.
De leur coté, les représentants des éditeurs de logiciels via la FEIMA (Fédération des éditeurs d’informatique médicale ambulatoire) se sont engagés à intégrer ses outils pour la mi-2019 au plus tard.
Ensuite, précise l’IGAS, « Si l’année 2018 est mobilisée par les développements, test et agréments des premiers éditeurs, l’expérience des évolutions récentes montre qu’il faudra un à deux ans après commercialisation pour que la démonstration d’une pratique simple et fiable du tiers payant convainque progressivement les médecins », il faut viser une montée en charge « prévisible sur quatre ans, de 2018 à 2021 ».
Le ministère a retenu ce calendrier pour un « déploiement effectif du tiers payant intégral sur la base d’outils simples et robustes » à partir de fin 2019.
Quatre activités ou populations ont été identifiées comme prioritaires : tous les actes pris en charge à 100 % par la Sécu (actes de dépistage du cancer) ; ceux réalisés pendant la permanence des soins ; l’activité en centre de santé ; les jeunes et étudiants (18/25 ans). Pour les centres de santé, cela suppose d’ajouter la prise en compte du critère intégration des services ADRi et IDB dans le label ASIP Santé.
Le comité de pilotage du tiers payant va poursuivre ses travaux pour préconiser les modalités de mise en œuvre opérationnelle pour ces publics à la rentrée de septembre. L’IGAS préconisait aussi de poursuivre en 2018 les groupes de travail profession par profession. Le but : assurer une « communication pédagogique » auprès des soignants et des patients, mais aussi « engager à terme une rénovation des bases conventionnelles »

Intégration dans les logiciels en 2018-2019

Les éditeurs attendaient ce nouveau calendrier. Pour certain, il y a une opportunité pour créer un nouveau service à valeur ajouté avec vérification des factures.
Parmi les premiers à monter au créneau, Sephira avec le service TiPToP qui a été présenté en janvier dernier (voir l’article)
Chez Aatlantide, qui gère de nombreux centres de santé, le Tiers payant intégral est déjà opérationnel via le service de gestion Acteur FSE, avec suivi des remboursements et rapprochement bancaires. Les téléservices de vérification des droits ne peuvent qu’améliorer le recouvrement.
Au 1er mars, 41 éditeurs avaient reçu l’autorisation de diffuser ADRi (pour 66 logiciels), dans le cadre du tiers payant pour les patients à 100%. Cette vérification des droits en ligne diminue les risques d’impayés ce qui est apprécié des professionnels devant pratiquer le 1/3 payant.
La FEIMA a toutefois recommandé d’attendre une plus grande couverture des téléservices des complémentaires, dépassant les 75% de la population, avant de se lancer.
Chez CompuGroupMedical (Axisante, Hellodoc), le Tiers Payant intégral c’est dans la « RoadMap (feuille de route) d’ici à la fin de l’année.
Chez Cegedim Logiciel Medicaux (Crossway, Mediclick, MLM), on suivra le calendrier FEIMA.
Il est vrai qu’il n’y a pas encore une forte demande de leurs clients médecins…D’autant que ces services ne seront pas gratuits. Il faudra expliquer qu’ils sont rentables car ils font gagner du temps. Et sont appréciés des patients

Voir la présentation et le rapport

Lecteurs Smart Vitale : une nouvelle gamme pour la mobilité

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Forte de l’expérience acquise depuis 25 ans avec les taxis pour la prise en charge de leurs trajets sanitaires, la société AF Care, société sœur de la société Soraya qui équipe 2000 taxi avec sa solution Smart Vitale (voir l’article du blog), se lance dans une nouvelle gamme de petits lecteurs de carte vitale et CPS adapté aux situations de mobilité

Lancer sur le marché un nouveau lecteur de cartes bifente alors que la CNAM communique sur la dématérialisation de la Carte Vitale, n’est-ce pas un pari risqué et dépassé?
Cela va prendre du temps, beaucoup de temps, alors que de nouveaux besoins apparaissent qui ne sont pas bien pris en compte, estime Alexis Gandubert, fondateur et actionnaire d’AF Care dont le produit Smart Vitale Mobile s’efforce de répondre aux exigences d’une utilisation nomade.

Pour donner plus d’autonomie et de réactivité au lecteur tout en diminuant son coût, AF Care a choisi de mettre toute l’intelligence dans le smartphone ou la tablette (iOS lecteur smart vitale mobileet Android, Windows en cours) dont il utilise l’écran et avec lesquels il communique par Bluetooth (comme un objet connecté).
Fabriqué en France (sauf les composants) Smart Vitale mobile n’a donc rien d’un terminal. De technologie PC/SC, il est léger et peu fragile. Il se contente de lire la carte Vitale à glisser dans la fente tandis que la carte CPS reste à l’abri dans son logement. Résultat, le Smart Vitale Mobile gagne en autonomie ( il assure jusqu’à 300 lectures sans avoir besoin d’être rechargé contre une centaine pour les terminaux lecteurs) . Peu gourmand en énergie, il peut rester en veille, d’où un démarrage quasi instantané. De même, il sera un excellent support pour l’accès rapide au DMP ou aux téléservices avec un accès Wi-Fi dans les parages pour la tablette ou le smartphone. 
Reste à obtenir l’homologation du GIE SESAM Vitale attendue pour la fin 2019 et qui satisfait à toutes les exigences de sécurité.
Ce lecteur ne sera pas vendu directement mais proposé par les éditeurs qui l’intégreront dans leurs solutions. Les infirmières sont les premières ciblées mais aussi les médecins urgentistes. Le développement de la télémédecine ouvre également la voie à des solutions simples et moins coûteuse de lecture de la carte Vitale dans les EHPAD par exemple.
Sans compter les besoins d’accès au DMP. Si  celui ci prend son envol.  AF Care est en discussion avec plusieurs partenaires pour une commercialisation en 2020.
www.afcare.fr

Paymed, une alternative libérale au tiers payant

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Depuis la mi-mai, Paymed a lancé une nouvelle offre pour les professionnels de santé libéraux qui veulent offrir le tiers payant en toute sécurité

La généralisation du 1/3 payant intégral reste d’actualité. Son déploiement est prévu à partir de la fin 2019. (voir l’article du blog)
En raison de l’opposition des professionnels de santé craignant des surcharges administratives, le tiers payant est généralisable mais non plus obligatoire.
Néanmoins, les praticiens sont bien conscients de la simplicité et de l’avantage pour le patient. D’où l’apparition de solutions simplifiant le suivi du paiement (voir en bas de page).
Plusieurs syndicats professionnels se sont donc mobilisés pour créer Paymed fin 2017, en s’appuyant sur le savoir-faire de Santeffi, qui gère déjà notamment la télétransmission et le tiers payant des officines.
Il ne s’agit pas que de pointer les annonces"théoriques" de paiement du professionnel de santé (retour Noémie). Paymed est une alternative à la dispense de l’avance de frais avec un paiement unique Paymed.
Paymed est l’établissement de paiement pour l’émission de paiement unique quelle que soit la domiciliation bancaire du professionnel de santé. Paymed assure la télétransmission et prend en charge chaque facture du pointage bancaire jusqu’à l’encaissement. Les tableaux de bord mis à disposition dans une espace personnel sécurisé facilitent le suivi.
L’offre est compatible et complémentaire avec les logiciels du marché.
Sans engagement et sans frais de dossier, l’abonnement est à 36 € TTC/mois pour les auxiliaires et à 60€/mois pour les médecins.
Paymed est agréée OCT (organisme concentrateur technique) et par l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution chargé de la supervision des secteurs bancaires et d’assurance). https://www.paymed.pro/

Autres offres :
- Sephira s’est lancé avec TiPTop Voir l’article
- Uni à Sicorfé, Saficard propose Crésanté Cash www.saficard.com
- Et Selfmed doit proposer sa solution automatisée avant la fin de l’année.

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